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Date(s) - 16/01/2024
20:30 - 22:00
Singulier, le peuple coréen l’est à plus d’un titre : habitant un pays à la position géopolitique unique, il possède et conserve depuis plusieurs millénaires son identité. Malgré l’influence politique, religieuse et culturelle chinoise – forcément incontournable -, malgré les invasions et annexion japonaises, il a maintenu son unité nationale, y compris lorsqu’il fut divisé en plusieurs royaumes.
Il a conservé sa langue, et a même souhaité l’écrire dans un alphabet forgé ex nihilo.
Il a emprunté un chemin religieux sans équivalent : chamanisme, bouddhisme et chistianisme, sur fond de confucianisme toujours bien présent.
A l’issue d’un conflit fratricide, meurtrier et destructeur, la Corée du sud a connu un développement économique sans pareil, qui l’a hissée à la douzième place des pays développés.
A présent c’est la hallyu qui, par le truchement de la K-Pop, des K-drama, des manhwas, des webtoons, de la cuisine et du cinéma, concurrence désormais les Etats-Unis dans la production d’une pop culture que plébiscite la jeunesse du monde entier.
La Corée, ce sont aussi une mythologie plurimillénaire, les superbes céladons de la période Goryeo, un art pictural non négligeable, l’envoûtante musique du gayageum et autres instruments typiquement nationaux, les sonorités sans pareil des chanteuses de pansori, une littérature très fournie, …
C’est cette singularité, cette capacité à marier la tradition et la modernité la plus avancée, que nous avons rencontrée et vécue auprès du peuple coréen, lors de deux voyages en Corée du sud en 2016 et 2018.