Parti pour le dépaysement, une correspondance ratée me bloque 24H dans
la zone internationale de l’aéroport de Moscou. Christine m’attend à
Oulan Bator, et 30 minutes après nos retrouvailles nos sommes déjà dans
un Ouaz, camionnette de fabrication russe que nous ne quitterons pas
pendant 9J. Tentatives de camping, Yourtes sans électricité ni eau,
réchaud et pates, je rêve ou on ne capte pas Facebook ?
Nous aurons vu des paysages magnifiques, fait du cheval par deux fois,
et par deux fois aussi assisté à des festivals traditionnels de chants,
jeux et lutte.
La Toyota remplace le Ouaz pour les trois derniers jours, les russes
alcooliques remplacent le jeune couple discret, nous partons vers le
désert de Gobi. C’est vrai, c’est désert.
C’est le départ, je quitte Christine et regrette de n’avoir eu le temps
de photographier les centrales électriques de la capitale,
particulièrement vétustes et photogéniques.