Nos carnets à venir

L’Ethiopie n’est pas une Utopie

Je rêvais de me rendre en Éthiopie depuis des années, et une fois mon rêve réalisé, en octobre 2016, je ne cesse de rêver de ce que j’ai vécu là-bas.
Addis Abeba, Addis pour les amis, est une capitale chaotique et polluée qui abrite une multitude de sièges interafricains et qui ne cesse de croître. La région de Kaffa est à l’origine de tout le café du monde. Les locaux le consomment avec du pop-corn. Des tribus quasiment préhistoriques (Hamer, Surma, Nyangatom, Dashanesh…) riches en bétail et pauvres en tout le reste, qui ont des rites qui nous étonnent : boire du sang bovin ou sauter par-dessus des vaches pour trouver une compagne. Un pays fertile, vert et en altitude avec des nuits fraîches, qui loue des milliers d’hectares au plus ou au moins offrant. Des chrétiens orthodoxes qui excavèrent des églises de la roche comme à Lalibela et encore d’autres centaines d’églises et de monastères. Des oiseaux et des photographes naturalistes comme jamais on n’avait vu. Le Nil Bleu qui prend sa source du lac Tana. Gondar, l’ancienne capitale et Axoum, le royaume ancestral où le roi Salomon et la reine de Saba se rencontrèrent. La dépression de Danakil dessine des paysages d’un autre monde avec le volcan Erta Ale en activité.