Bon alors, t’y vas toute seule ? Ah non, on y va ensemble ! D’accord si tu veux, mais alors on prend un vol sec et on se débrouille sur place. Je n’ai pas les moyens de me payer une agence. On peut regarder oui… La décision est prise et puis, trois semaines environ avant le départ, je tombe sur un article de presse qui parle du kidnapping d’une soixantaine d’ouvriers au nord du pays. Le « Sentier lumineux » est évoqué. Une semaine avant de partir encore un article de presse qui parle de troubles sociaux graves, l’état d’urgence est décrété et le premier ministre a démissionné. Nous décidons d’annuler notre voyage mais le lendemain après avoir téléphoné à l’ambassade et à une agence de voyage nous décidons d’y aller. Quelques jours avant le départ un tour de reins me met quasiment dans l’impossibilité de marcher. Heureusement un rhumatologue d’expérience me remet tout ça en place et me certifie que dans quelques jours je pourrai courir sur les hauteurs péruviennes. Qu’à cela ne tienne, nous voilà donc partis pour le Pérou pour quatre semaines. Le voyage commence bien avant le départ et se prolonge quelquefois bien longtemps après… Eh alors, le Pérou : « c’est le Pérou » ? Nous vous proposons de venir découvrir le nôtre, celui que nous avons rencontré.
« Il n’y a d’homme que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie »
— Alphonse de Lamartine
