Une année aux Kerguelen, au bout du monde sur ce petit bout de France perdu dans les cinquantièmes hurlants. Ravitaillés quatre fois par an par le Marion Dufresne, sans TV, sans radio, avec un internet balbutiant les hivernants apprennent à cohabiter dans une grande promiscuité et un grand isolement. Les conditions météo et de terrain difficiles associées à des profils d’hivernants très disparates rendent l’alchimie du groupe très complexe et la réussite de l’hivernage très aléatoire en terme d’ambiance. Heureusement les paysages sublimes dans lesquels nous évoluons et la faune exceptionnelle que nous côtoyons compensent largement les difficultés de la vie en communauté. Ce type d’expérience vous marque à jamais et on laisse toujours un morceau de soi tout là-bas.