Juin 2015, je rejoins le Xinjiang chinois depuis le Kirghizstan par le col de Torugart. Le passage de la frontière fut d’ailleurs une longue leçon de patience.
Je souhaitais voir Kashgar, ville mythique des routes de la soie, avant que les pelleteuses chinoises aient anéanti la plus ancienne partie de la ville ouïghoure.
J’ai découvert un monde contrasté entre la frénésie et les néons de la nouvelle ville chinoise, et les beautés ancestrales de la vieille ville, où le temps semble parfois s’être arrêté.
Et toujours ce vent sec et chargé de poussière qui rappelle que nous sommes aux portes du terrible désert du Taklamakan.