Je suis parti de chez moi à Ramonville à vélo couché jusqu’à Marrakech en traversant l’Espagne en octobre 2016 pour y arriver à l’ouverture de la COP 22 qui se tenait dans la ville ocre. En plus de découvrir le Maroc et l’Afrique, car c’était la première fois de ma vie que j’y allais, mon périple avait un aspect militant pour démontrer que le vélo est un mode de déplacement non polluant et bon pour la santé utilisable aussi bien pour le voyage que pour les déplacements quotidiens. J’ai d’ailleurs été agréablement surpris par Marrakech qui a réalisé de bons aménagements cyclables. J’ai d’ailleurs fait sur place dans l’exposition de la COP des rencontres qui m’ont amené jusqu’à Oujda près de la frontière algérienne qui est héla fermée alors qu’ils parlent les même langues (arabe berbère ou kabyle et français) et qu’ils connaissent 3 alphabets (arabe amazigh et latin). J’ai aussi pu constater que le Maroc a de grandes ambitions et un potentiel important pour le développement et l’utilisation des énergies renouvelables. Je n’ai hélas pas pu visiter la gigantesque centrale solaire de Noor Ouarzazate aussi puissante qu’un réacteur nucléaire.