"Ne laisser derrière soi que l’empreinte d’un coup de pagaie dans l’eau"
Glisser silencieusement sous la voûte de verdure baignée d’une pâle lumière.
Se laisser imprégner d’odeurs, de chants et cris, de tiède moiteur.
Surprendre une forme tapie, un mouvement discret, un regard curieux,
une racine-draperie, une liane torturée, un scintillement de la canopée…
La vie est partout. Elle fourmille, éclate de couleur ou se fond dans
l’anonymat.
Temps suspendu pour se laisser surpendre ou émerveiller au rythme des pagaies.
Un feu de camp grille votre poisson, la crique vous abreuve.
S’endormir dans votre hamac accompagné des lueurs des lucioles et des
mille bruits de la nuit.
… et vous appellez ça "l’enfer vert" ?
Le plus beau pays du monde est celui qui te permet de boire l’eau sur
laquelle navigue ton canoë… Run’s
« Il n’y a d’homme que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie »
— Alphonse de Lamartine
